Billet
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2024 débute à peine, et la «magie des Jeux» opère déjà. Amélie Oudéa-Castéra va quitter son sixième étage avenue de France pour rejoindre ses nouveaux quartiers rue de Grenelle. Jeudi 11 janvier, l’ex-joueuse de tennis a hérité d’un portefeuille dont le nom doit flirter avec le record du plus long intitulé ministériel de l’histoire de la Ve République : ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques.
Le sport français bénéficie d’un moment inouï : la présence sur ses terres d’un événement international à la dimension presque sans égale, sur lequel il doit s’appuyer pour accélérer sa mue, devenue inévitable ces dernières années tant les dysfonctionnements au sein du mouvement sportif ralentissent l’essor de la pratique à bas et haut niveau.
Y accoler à ce moment précis – à six mois et demi des Jeux de Paris – le ministère de l’Education, autre priorité affichée par l’exécutif, ne peut démontrer qu’une chose : Emmanuel Macron se positionne toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort dans le mépris envers le sport, érigé en grande cause nationale de 2024 mais porté par un budget global en baisse dans le projet de loi finances 2024 (1,022 milliard d’euros contre 1,113 milliard en 2023). Drôle de manière de procéder pour faire du pays une «Nation sport
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