Depuis plusieurs jours, il piétine le parc des sports de Périgueux (Dordogne) afin de dénicher la moindre canalisation. Un travail de fourmi, effectué en compagnie de Maël Precigout, David Dimornay et Hadrien Diennet. Ce dernier est directeur associé de la structure qui a conclu un accord-cadre avec la mairie. « Nous venons de réaliser un plan détaillé de l’ensemble du réseau d’éclairage public. Cela représente 140 kilomètres, dépeint le responsable. Pour le parc des sports, on en a pour une dizaine de jours. Cela représente presque 12 hectares à couvrir. »
Années 1970
D’ici fin janvier, l’équipe de Detect Réseaux 24 sera en mesure de proposer un plan détaillé de l’ensemble des réseaux. Un travail fastidieux mais qui sera bien utile lorsque les tractopelles façonneront le futur parc des sports voulu par la Ville et chiffré à 8 millions d’euros. « C’est assez rare que les collectivités ou les entreprises comprennent la nécessité de tenir compte des réseaux déjà existants. Au moment des travaux, cela évite bien des désagréments », souffle Hadrien Diennet.
« On nous a fourni des vieux plans du site qui datent des années 1970 »
Pour le moment, aucune mauvaise surprise n’est à déplorer. « On nous a fourni des vieux plans du site qui datent des années 1970 », contextualise Nicolas Ducla. Ont déjà été repérés des buses, des tuyaux de gaz mais également la ligne très haute tension 63 000 volts. « En cas de problème, ça ferait un bel arc électrique et ça plongerait un tiers de la ville dans le noir », plaisante Hadrien Diennet. Équipé d’une bombe de peinture, le responsable de Detect Réseaux matérialise en surface ce qui a été repéré en sous-sol. Il récite : « Bleu pour l’eau, rose pour le réseau de chaleur, rouge pour l’électricité, vert pour le téléphone, marron pour l’assainissement, jaune pour le gaz. » Les repères de couleur seront naturellement reportés sur la carte finale, similaire aux plans de géomètre.
Radar géologique
« Pour bien travailler, il faut partir du plus évident au moins évident », insiste Nicolas Ducla. D’abord les yeux, donc, puis un détecteur de champs électromagnétiques pour repérer « les trous » dans le sol. Passe ensuite le radar géologique afin d’affiner la recherche. « C’est plus simple de s’y retrouver dans un sol sableux qu’argileux », dépeint Hadrien Diennet. Nicolas Ducla rebondit : « Il m’a fallu six mois d’utilisation de la machine chaque jour pour vraiment comprendre et apprendre à lire toutes les données. »
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